I ain't worry ★ JULIAN

Ma cravate à la main, je pointais du doigt une salle sur le plan du casino "Nous serrons ici. Davon, si tu te foires les cocktails, je t'en colle une." Il étouffait un rire avant de ne poser une main sur mon épaule "le meilleur jus de pomme de ta vie mon frère!" Je levais les yeux au ciel pendant que nous répétions nos gestes qui étaient précis. Cela faisait quelques semaines que nous étions sur cette affaire, et j'avais détesté devoir laisser les filles le soir, surtout quand ce genre de missions se passaient non loin d'elles. Récemment, j'avais pris les devants et désigné des tuteurs pour les filles au cas ou les choses tournaient mal, j'avais longtemps hésité entre Davon et Damian, j'hésitais toujours pour tout dire, Davon était mon frère d'arme, un membre de ma famille qui m'a prouvé plus d'une fois qu'il serait là pour les filles, mais comme moi il était impliqué dans des affaires compliquées, Damian lui était cet homme plus que discret qui je savais prendrait soin d'elles... Mais dans mon hésitation, j'avais désigné Mia comme étant la deuxième personne que j'estimais suffisamment de confiance pour pouvoir prendre soin des filles. Tout était millimétré à la seconde prêt et je me tournais vers Mickaël en hochant la tête. Avec Davon, ils étaient les hommes en qui j'avais le plus confiance ce soir, et nous allions sur un terrain miné.

Je regardais mon supérieur faire claquer une pile de dossier sur mon bureau et je fronçais légèrement les sourcils "J'ai une mission pour vous et vos hommes Williams." Mon envie de l'envoyer chier était bien présente, mais le nombre de barres dorées horizontales sur son torse m'en dissuadait, combien même ce clown était un bleu, j'avais un profond respect pour la hiérarchie, du moins celle au dessus de moi, et j'avais durant ma carrière, suffisamment désobéit et ramassé pour pouvoir me permettre un écart supplémentaire. Je souriais alors faussement, me levant par principe en présence d'un gradé et j'attrapais le dossier en le feuilletant rapidement "Je suis persuadé que le Lieutenant By Heart de l'autre côté du couloir peut s'occuper de quelques PV que ses agents prennent un malin plaisir à donner aux gens honnêtes..." Et merde... "Williams." Je relevais la tête, me retenant de lever les yeux au ciel "Mes excuses mon général." Je lisais un peu plus en détails le dossier et je fronçais les sourcils avant de ne bloquer sur un nom et je relevais la tête vers le général Hastings "Avec tout le respect que je vous dois mon général, je ne vais pas pouvoir accepter cette mission." L'homme aux cheveux grisonnant posait les mains à plat sur mon bureau, ne demmordant pas et je savais qu'il allait rester camper sur ses positions "Ce n'était pas une question. J'ai besoin de vous et de vos hommes sur le terrain. Cette décision est murement réfléchit, croyez-moi, j'en ai discuté avec votre responsable qui est d'accord avec moi et je pense que vous êtes celui qui mènera à mieux cette mission." Je fermais le dossier secouant la tête pour le poser sur mon bureau, et alors que j'allais protester il continua "Je sais quels sont les enjeux et les conséquences potentielles. Le nom Miller ne vous est pas étranger et c'est ma carrière que je joue ici en vous envoyant vous plutot qu'un de mes hommes." Je fronçais les sourcils, il est vraiment con ma parole. Sa main me désigna "Vous êtes le contraire parfait du flic" J'hochais la tête "Normal, je suis un soldat, pas un poulet." J'allais vraiment finir par m'attirer des ennuis avec ce comportement, la ferme Williams "Exactement. Vous et vos hommes aurez une chambre au casino, vous avez toutes les informations necessaires dans ce dossier, carte blanche Sergent Chef" C'était officiel, cet homme avait vraiment perdu la tête, s'il me laissait carte blanche j'allais tuer ce pourri. Sa main vint se poser sur mon épaule et son regard devint dur "Cette mission, je ne la confie pas à ce jeune Williams qui a des comptes à régler, mais à ce soldat qui je sais, est d'une droiture irréprochable et qui a ramené chacun de ses hommes." J'hochais la tête alors qu'il sortait de mon bureau, me disant de passer le voir à la fin de mon service et j'attrapais le dossier pour l'ouvrir de nouveau. Traffic de drogue, traffic d'armes... Mon regard filait de nouveau sur le rapport concernant Miller et je sentais mes muscles se tendre, tu ne peux pas te permettre un tel écart Williams. Ce fils de pute avait été le plus dur à savoir quel rôle il avait joué le soir ou ma soeur avait été violée...

Chacun était à son poste, cela faisait plusieurs semaines que Davon avait pris du service entant que barman au casino pour la couverture, il avait détesté ça, et sa femme encore plus, mais il s'était prêté au jeu à la perfection! Mickael quand à lui était présent entant qu'autre client et potentiel futur revendeur, nous dispositions tous d'un certain porte feuille afin de pouvoir permettre des transactions. Je faisais le noeud de ma cravate devant le miroir "Tout le monde me reçois?" Je tournais la tête vers l'écran ou des petits points rouges affichaient mes différents équipiers sur place. Il avait été dur d'avoir l'accord du général afin de mettre à disposition des armes pour mes gars, il était hors de question que je les envoi sur le terrain sans un minimum de précaution, même si j'avais de mon côté accepté être 100% désarmé, je savais que je ne pourrais rien porter sur moi une fois sur place car je serais inspecté de la tête aux pieds. "Puis-je vous suggerer une création de la maison madame?" Davon: check. "Je relance de 100, bourbon messieurs?" Mickael: check. "Faites vos jeux" Jason: Check. Et uns à uns, mes équipiers me répondaient pendant que je finissais d'ajuster ma tenue avant de ne jeter un coup d'oeil à l'écran avant de ne froncer les sourcils "Camille." aucune réponse. Mon coeur se mis à battre un peu plus fort contre mon torse et j'attrapais l'iPad sur le bureau pour le deverouiller et afficher les cameras de surveillance "Camille est-ce que tu m'entends." "Hall d'entré sur votre droite pour les toilettes madame" J'entendais Davon souffler à une de nos complice qui était au bar pour me renseigner de l'emplacement de ma coéquipière et je zoomais sur la caméra correspondant avant d'enfin entendre la voix de Camille qui s'était déplacée pour accompagner une femme "Je vous souhaite une bonne soirée" Bordel de merde. Je zoomais un peu plus pour reconnaitre la brune sur l'écran et je fronçais les sourcils avant de n'entendre le telephone de ma chambre sonner et je décrochais immédiatement sans rien dire, sachant pertinemment qu'il s'agissait de Camille "Monsieur Jones, Anna de la réception du casino, il semblerait qu'il y ai eu une erreur lors de la réception de votre bagage" Tu m'étonnes. "J'ai cru comprendre, je m'en occupe, merci beaucoup." Je raccrochais avant d'enfiler ma veste de costume et de descendre après avoir vider d'une traite mon verre de bourbon.

J'étais descendu à la réception en vitesse, me retrouvant face à Camille, et j'echangeais des banalités avec elle avant de ne lui souffler doucement après lui avoir indiqué que ma carte de chambre était démagnétisée "Donnez moi votre bague." Elle hocha la tête, attrapant la carte pour saisir des informations sur son ordinateur avant de ne me rendre ma carte de chambre, et j'attrapais par la même occasion l'anneau qu'elle me glissait en la remerciant, et ma carte de chambre dans la poche de ma veste, gardant le bijou dans ma main. Qu'est-ce qu'elle foutait la putain de merde. Je fronçais les sourcils et avançais vers la salle ou j'avais rendez-vous avec le fournisseur. Fille du chef de la police ou non, elle allait m'entendre celle-là, hors de question que je doive faire un contre rendu à son daron pour expliquer pourquoi sa fille chérie avait mal finit. Sombre idiote. Je poussais les portes de la salle ou deux gorilles étaient postés et je les laissais m'inspecter avant de n'avancer dans la pièce. Les lumières étaient tamisées et l'odeur de cigare était forte. Mickael était assis à la table, je pouvais le voir boire une gorgée de son verre pendant qu'il regardait dans notre direction. J'avais pu, grâce à Mickael, savoir que la fille du chef de la police s'était faite appelée Camelia et même si j'avais envie de froncer les sourcils et la sortir de la, il m'était impossible de le faire sans éveiller les soupçons. L'idée que j'avais eu était la seule un minimum sensé que j'avais pu avoir afin de l'avoir prêt de moi et d'assurer sa protection, mais ce n'était pas sans risque. Elle allait m'entendre cette petite sote. Sa robe noire lui allait à merveille, et il n'était pas difficile de voir qu'elle faisait l'unanimité chez la gente masculine. Un sourire se posa sur ses lèvres quand elle me vit et sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, elle s'approcha de moi, je pouvais sentir le regard de mon fournisseur sur nous, plus de marche arrière possible. Quand j'arrivais à sa hauteur je posais ma main gauche dans son dos afin de découvrir un peu plus sa robe en détails qui lui faisait un dos nus, sa peau était d'une douceur telle que mes doigts auraient pu en redemander et je me penchais pour embrasser la commissure de ses lèvres, m'assurant qu'elle soit bien de dos à Dario et ma main droite vint attraper sa main gauche et je souriais "Cam' ma puce, toujours autant ravissante" Je pressais un peu plus sa main avant de ne me reculer doucement et de la faire tourner doucement sur elle-même, appréciant les formes de son corps dans cette robe tout en faisant glisser discrètement la bague que j'avais pris à Camille à son annulaire gauche et je l'attirais contre moi, gardant une main dans son dos avant de ne tendre ma main à Dario et je lui lançais un sourire arrogant "Dario, en plus de vouloir me voler mon argent, vous n'allez pas non plus essayer de me voler ma fiancée?" ”Jones.” Je pouvais constater que la scène à laquelle il venait d'assister le dérangeait mais il ne pipa mot et me sourit, empoignant ma main avec force avant de nous faire signe de prendre place "Cette nouvelle va faire des malheureux ce soir!" Je souris de toutes mes dents avant d'entrainer la brune autour de la table avec moi après avoir salué brievement l'ensemble des hommes présents ce soir "Je vous en prie, appelez moi Luke. Vous me gardez une place pour le prochain jeu?" Je souriais en sortant une liasse de billet que je posais sur la table avant de n'entrainer ma fiancée de la soirée au comptoir et je regardais le barman, aka Davon, "Bourbon Monsieur?" J'hochais la tête en sortant un billet, "Et un martini pour Madame." Je faisais glisser le verre vers la brune avant de ne trinquer avec elle et de boire une gorgée. Je savais les autres hommes occupés et je perdais mon sourire, fronçant légerement les sourcils "Tu ne devrais pas être là." Même si je ne montrais rien, je bouillonnais à l'intérieur. Je plongeais ma main dans ma veste pour attraper la carte de ma chambre et je la déposais dans sa main avant de ne la saisir, caressant le dos de celle-ci avec mon pouce pour les apparences "Voilà ce que tu vas faire. Tu vas boire encore quelques verres et me laisser répondre aux questions. J'ai besoin de savoir ce qu'ils savent de toi et pourquoi tu es là. Ensuite tu vas devenir rapidement maladroite parce que tu auras trop bu, et tu vas filer dans ma chambre, 6eme etage, porte 6687, ils vont sans doute verifier que tu sois bien là et ne partes pas, tu appeleras la réception, la femme qui t'as fait rentrer ici est avec moi, tu peux avoir confiance en elle." Je relachais sa main pour attraper mon verre et boire une gorgée de mon verre avant de ne la regarder "Tu es très élégante, et je serais ravis de jouer au bon fiancé, mais tu dois partir." Je vidais mon verre avant de faire signe à Davon de remplir mon verre à nouveau et je soupirais avant de replacer une mèche de ses cheveux afin de ne pas cramer notre couverture et je murmurais entre mes dents "S'il te plait... Tu ne sais pas dans quoi tu as mis les pieds, et je m'en voudrais s'il t'arrivais quoique ce soit..."

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"Je pourrais te dire la même chose." Je fronçais un peu plus les sourcils pendant que je faisais signe à Davon de me remettre un bourbon, lui faisant comprendre d'un simple regard que je ne tournerais pour l'instant pas au jus de pomme comme il avait été convenu. "Ton père." la coupais-je avant de ne reprendre "Et il va me tuer quand il va savoir que j'ai pris sa fouineuse de fille sous mon aile pour qu'elle se jette dans la gueule du loup." Mon ton avait été sec, dur, et je détournais le regard un instant afin de ne pas aggraver mon cas et griller notre couverture par mon agacement évident. Elle ne semblait pas réaliser dans quoi elle s'était fourée et encore moins dans quelle merde elle me mettait. Mon cerveau tournait à mille à l'heure, je réffléchissais à mille possibilités pour la faire dégager, envisageant même de planter la mission, tu ne peux pas te le permettre Julian. Je fronçais a nouveau les sourcils en buvant une autre gorgée avant de ne lui filer ma carte de chambre et lui indiquant ce qu'elle allait faire et suivre à la lettre avant que je ne lui botte le cul moi-même, chose qui me démmangeait de plus en plus quand elle laissa échapper un petit rire de sa bouche. Il n'y avait rien de drôle dans ce que je venais de dire et je sentais que Hastings allait m'agacer au moins autant que son paternel. Après avoir demandé un autre verre à mon acolyte qui bien sur metta ça sur mon compte, elle ouvra enfin la bouche "Je ne penses pas avoir d'ordre à recevoir de toi Luke. Je n'ai pas fait tout ça pour me débiner maintenant." Je bus une gorgée, approchant d'une main son tabouret du miens pour me pencher prêt de son oreille "Oh bite me joli coeur." Je me redressais par la suite pour planter mon regard dans ses iris verts afin de lui faire comprendre que j'étais on ne peut plus sérieux.

FLASHBACK ►Je lui mettais une droite, atteignant sa tempe avant d'enchainer avec un autre coup au niveau des côtes "Tu te ramollis Marshall." Au même moment la porte du gymnase s'ouvrait et je tournais la tête pour regarder la porte. J'avais réservé la salle sur ce créneau pour ne pas être dérangé, aucun bleu ne se tentait à venir faire sa séance quand j'y étais à moins de vouloir se prendre une bonne raclée de façon légale. La brune entra dans la salle en regardant autour d'elle, souriant un instant, très certainement par politesse. Je pouvais voir qu'elle avait ramené des gants de boxe. Je ne l'avais jamais vu et j'étais prêt à me tirer une balle si ce petit bout de femme portait ce putain d'uniforme bleu que je détestais tant. Tu ne crois pas que tu aurais été le premier au courant si tu devais recevoir une nouvelle recrue dans tes effectifs Williams? Le peu de secondes que j'avais passé à porter mon attention sur cette femme suffit à Davon pour m'en coller une bonne et je l'entendis rire avant de ne me mettre un autre coup "Je me ramollis peut-être, mais toi tu ne changes pas Williams!" Il rit de nouveau, je savais qu'il faisait reference a la brunette qui m'avait distraite "Toujours le même fasse à un petit jogging moulant" Même s'il n'avait pas tord, je fronçais les sourcils. Oh Marshall, je vais te rappeler la hiérarchie petit con. S'il y avait bien une chose que je possédais, c'était une détermination sans faille, et Davon savait pertinemment qu'en me provoquant il avait signé sa défaite, et alors que je bougeais légèrement la mâchoire, je me repositionnais avant de lancer le premier coup, comme je l'avais appris à Charlie. Si tu hésites et attends trop, ça va se savoir. "Un Williams ne recule pas, tu as ça en toi, alors botte lui le cul en premier baby Donovan, et montre leur ce que tu as dans le ventre." Et sans plus réffléchir, je finissais mon frère d'arme, lui faisant regretter d'avoir utilisé de l'arrogance contre moi. J'étais celui qui avait inventé ce principe. ◄ FIN DU FLASHBACK

Davon nous resservais et mes sourcils étaient tout autant froncés. Cependant j'étais quand même inquiet de ce qui pouvait arriver ce soir, j'imaginais un instant Sara sur ce tabouret, je n'aurais pas supporter savoir ma petite soeur avec autant de pourris autour d'elle. Non, j'aurais fais capoter la mission, sans aucun scrupule. Ma petite soeur était toujours passé en premier. Elle s'est foutue dans cette merde toute seule Williams. Je fronçais les sourcils, non, je ne pouvais pas la laisser se pavaner devant ces connards en tout état de conscience. Si j'avais cette réputation d'être un véritable salaud, jamais je n'avais été un connard avec la gente féminine, au contraire, je pouvais m'embrouiller facilement au premier connard qui osait manquer de respect à une femme, ma mère avait fait un bon boulot à ce niveau. Ses doigts vinrent se balader sur le dos de ma main et elle me remercia avant de ne me complimenter en retour. Bordel mais elle était sourde ou particulièrement têtue? Elle avait tout bonnement ignoré ce que j'avais dis, ne me donnant aucun détails sur l'identité qu'elle s'était inventée, ce qui allait sans aucun doute me donner du fil à retordre. "Il ne m'arrivera rien. Surtout avec Luke mon beau fiancé. Par contre, je crois qu'il y en a un qui s'impatiente." Ses doigts vinrent trouver les miens, les entrelaçant et elle s'était levée, m'entrainant tout sourire jusque la table ou les squales nous attendaient. Je jetais un coup d'oeil à mon camarade derrière le bar, lui faisant un signe de tête "Une bouteille pour la table." Je m'installais sur ce qui était ma place , passant ma main dans le dos de ma partenaire, l'attirant à moi en faisant pression avec ma paume des mains contre ses hanches, faisant comprendre à l'ensemble des hommes présents que la place était déjà prise et je lançais un regard dans leur direction pour m'assurer que le message était passé. Aller Williams, ta mission est qu'elle en sorte en un seul morceau. Faux. Ma mission était de mettre la main sur des informations importantes concernant les armes de gros calibre que Dario faisait entrer illégalement sur le sol Américain tout en démasquant Miller et les ripous qui l'aidaient et le couvraient. Alors que j'allais sans aucun gêne assoir la brunette sur mes genoux, on lui apporta une chaise, soit. Et alors que je lui avais prié de faire tout le contraire, elle jugea qu'il était bon d'ouvrir la bouche pour en placer une. Je me retins de froncer les sourcils quand on vint déposer la bouteille de bourbon sur la table avec des verres et je fis signe au maitre du jeu que je prenais part à la partie, recevant mes cartes par la même occasion "Je suis ravie de me joindre à cette partie, même si je me contenterai d'être spectatrice bien entendu." Oh joli coeur, non. Je bus une gorgée, trinquant avec les joueurs sur la table, regardant chacun des connards dans les yeux, passant par Mickael qui sans que je n'eusse besoin de parler, savait que la fille Hastings devait être protégée. Je secouais la tête, me penchant vers ma fiancée du moment pour déposer un baiser dans son cou "Bullshit mon ange." Je lui tendis son verre tout en sortant une nouvelle liasse de billet que je posais sur la table, je savais que j'allais faire exploser le budget, mais j'avais besoin d'en apprendre plus sur elle, sur ses capacités à bluffer ou non, et d'analyser par la même occasion mes adversaires qui je savaient, auraient d'avantage le regard sur la femme à mes côtés que sur moi-même "Camelia se joint à nous pour le jeux messieurs. Il me tarde de la voir vous déplumer en beauté" je souris de toutes mes dents tout en faisant un clin d'oeil dans sa direction, attrapant mon verre pour boire une nouvelle gorgée. "On s'est déjà vu quelque part non?" Je grinçais doucement des dents, tournant la tête vers le blondinet qui devait être un chouillat plus jeune que moi et je lui souris, lui tendant la main à contre coeur pour sceller une poignée de main "Luke Jones des écuries Ford. J'ai intégré lors de la deuxième année des courses à El Mirage en Californie" Je le vis claquer des doigts dans ma direction, un large sourire sur les lèvres "J'aurais pu le parier! Qu'elle course vous nous avez donné cette année!" Je me mis sourire, anecdotant à nouveau sur les courses qui avaient eu lieu cette année là, décrivant quelque peu mon parcours dans le monde des courses automobiles et je bus une gorgée en trinquant avec cet abrutis qui je savais s'y rendait tous les ans avec sa famille avant de ne boire une gorgée "C'était la bonne époque, je laisse la place aux jeunes maintenant, on a de vraies petites pépites, si vous êtes de la partie cette année je pourrais vous faire faire un tour du proprio pour que vous puissiez voir les cannassons si ça vous interesse?" J'avais détaillé du mieux que je pouvais, tout en étant brève et utilisant des termes techniques afin que la fille Hastings puisse comprendre que son dit fiancé était un ancien champion de courses de voiture qui maintenant avait des actions dans l'entreprise. Je tournais la tête en direction de la fille du chef de police "Et je suppose que la charmante demoiselle vous l'avez rencontré lors d'un circuit Jones?" Je pouvais entendre dans mon oreillette que me soufflais de ne pas froncer les sourcils ou m'énerver. De tous les cons présents ici ce soir, il fallait que ce soit lui qui ouvre la bouche à ce sujet. On distribuait des cartes à Camelia et je misais 200$ d'entrée de jeu dès que les premières cartes apparures, calme toi Williams "Du tout. On s'est rencontré à la salle, Cam pratique de la boxe depuis quoi?" Je tournais la tête vers l'interréssée. Je l'avais vu s'entrainer une ou deux fois, et elle était douée sans conteste "trois? quatre ans maintenant mon ange?" Elle suivait, misant à son tour avant de ne lever ses grands yeux verts dans ma direction. Qu'elle aquiesse, picole et ne dise pas de conneries. J'attrapais mon verre pour boire une autre gorgée, jetant un coup d'oeil vers Davon rapidement pour qu'il vienne remplir le verre de la demoiselle

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Je me figeais une seconde quand sa main vint se poser sur ma cuisse. Automatiquement je relevais la tête vers les hommes qui me faisaient face, à part Michael, aucun n'avait semblé avoir remarqué ma réaction, un sourire se posait d'ailleurs sur le visage de mon coéquipier qui but une gorgée sans me lâcher du regard, ce dernier pleins de sous entendus, et je fronçais les sourcils. Je n'avais pas le droit de me laisser distraire par une femme, mais je ne pouvais pas non plus l'ignorer ni la rembarrer car je l'avais introduite comme étant ma fiancée, tu es con Williams. Son père allait me tuer, c'était certain, j'étais d'ailleurs étonné que le téléphone du bar n'ait pas sonné et que le chef de la brigade n'ait pas demandé à Davon d'annuler la mission, car il y avait de grande chance pour que Mr Hastings ait été informé de la présence de sa fille. Mon regard trouva le sien pendant que je l'écoutais parler, analysant vraiment les traits de son visage pour la première fois, son visage était fin et ses grands yeux verts/noisettes étaient magnifique. Nous restions quelques secondes plongés ainsi de le regard de l'autre. Son liner faisaient ressortir ses iris dans lesquels je ne descellaient aucune méchanceté, j'aurais moi même pu la croire sincère en l'entendant faire des éloges du personnage que j'incarnais. Son large sourire illuminait la pièce, cela se sentait que c'était une personne bien et sans que je m'en rende compte, un sourire était posé sur mes lèvres, le sien ne l'avait jamais quitté, dévoilant une rangée de dents blanches parfaitement alignées et quand ses lèvres vinrent trouver mon cou, je ne pus retenir un frisson. Son parfum sucré vint chatouiller mes narines, et si nous avions été dans un autre contexte, je l'aurais surement draguée, une aussi belle femme ne laissait aucun homme indifférent. Concentre toi Williams. Ma main vint se poser sur la sienne et je lui lançais un sourire charmeur, c'était perturbant, car j'avais autant envie de jouer le jeu que de la tarter. C'est de ta faute Julian, jamais tu n'aurais du te faire passer pour son fiancé. Je le savais, mais ça avait été plus fort que moi, elle n'avait pas sa place ici, et je n'avais pas trouvé meilleure excuse pour garder un oeil sur elle et justifier du fait que j'étais protecteur envers la demoiselle. Je me retenais de froncer les sourcils à nouveau et alors que tout me crier de la laisser tranquille, je déposais ma main au creux de ses reins, jetant un nouveau coup d'oeil aux hommes qui nous faisaient fasse, connards de merde. Je constatais que la brune était surprise de savoir que ses sessions de boxes ne m'étaient pas inconnues, mauvais point Williams, elle ne sait pas bluffer. Automatiquement mon visage se durcit et je bus une gorgée de mon verre et je jetais un nouveau coup d'oeil à mon jeu. Cette petite étincelle de surprise dans son regard me rappelait immédiatement à l'ordre, t'es vraiment un abruti, et je portais mon attention sur la table. Ils étaient tous suspendus aux lèvres de celle que j'avais introduite comme étant ma future femme et je notais ainsi toutes les mimiques que je pouvais déceler. Je savais que mon plus grand adversaire ce soir resterait Mickael, c'était un de mes hommes, il me connaissait sur le bout des doigts, nous avions combattus ensemble, enterré des frères ensembles mais aussi tué ensemble, au nom de notre patrie. Camelya suivit et misa, ainsi c'est elle que j'analysais à la recherche d'une faille, mèche de cheveux qui recouvre le visage, cuisses serrés, respiration courte, son regard avait fuit le miens et les cartes tombaient, ainsi, sans surprise, Mickael qui était joueur et avec une arrogance presque aussi agaçante que la mienne misait de nouveau. Hastings se coucha et je misais à mon tour, doublant la mise, on va voir ce que vous avez dans le coffre les ripoux, et l'ensemble de la table eu un large sourire, c'était le moment parfait pour tirer un maximum d'informations concernant mes adversaires. Si vous saviez à quel point il pouvait être facile de décripter les gens, les réactions du corps ne trompent pas, être un bon menteur demandait une grande maitrise de la discipline de profiler. Je détestais ces gens là, pour la simple et bonne raison que je n'aimais pas qu'on puisse casser ma carapace et voir mes faiblesses. C'est pourquoi j'ai toujours tenu la plus part des gens loin de moi, préférant me faire détester, il n'y avait que quelques privilégiés qui me connaissaient vraiment, mes nièces les premieres, mes frères d'armes, et quelques amis extérieurs. A mes yeux, les gens étaient tous dotés d'un côté mauvais, les citoyens aujourd'hui sont de bons enfoirés qui n'hésiteraient pas à vous pourrir pour vivre correctement, nous sommes dans un système corrompu et je me suis souvent attiré des ennuis à l'armée pour cette raison, ça m'a longtemps empêché de monter en grade d'ailleurs, n'adhérant pas au système biasé j'ai toujours été du genre à désobéir aux ordres et me buter, et par la suite, bon caractère de merde que j'étais, j'ai décidé de prendre du graton et de finir par en donner pour ne plus en recevoir.

J'avais finis par poser ma main dans le bas de son dos, exerçant une légère pression, posant de nouveau mon regard sur elle, hochant la tête quand elle affirmait que ça faisait six années qu'elle pratiquait son art martial et que le temps défilait à toute vitesse. A ce moment là ou mes yeux plongeaint dans les siens, je me promettais de la proteger et de la sortir de la en un seul morceau. Elle se leva après s'être excusée auprès des autres hommes autour de la table, sa main vint se poser délicatement sur mon épaule quand ses lèvres vinrent trouver les miennes. Je fus surpris de son geste, je ne l’en pensais pas capable et un sourire vint s’afficher sur mes lèvres pendant que que ma main gauche qui avait automatiquement posé le jeu de carte vint se poser dans le creux de ses reins, descendant sur ses hanches légèrement, sans jamais franchir la barrière de l’indélicatesse à profiter d’elle. Dans d’autres circonstances, j’aurais prolongé le baiser, usé des atouts que je me connaissais auprès de la gente féminine pour m’assurer qu’elle revienne boire un verre, mais c’était différent, je fus pris d’un sentiment fort de protection envers elle, mes lèvres avaient caressaient les siennes de façon aérienne et j’étais sincèrement inquiet. Mon coeur frappait contre mon torse et je savais que ce soir j’allais me prendre une balle pour elle si je le devais, elle rentrera coute que coute chez elle. “J’envoie une unité dans cinq minute si ce n’est pas le cas” Même si je lui souriais, c’était un petit rappel à l’ordre et cela me permettait de discuter de mon côté avec les requins en face de moi. Je jetais un coup d’oeil à ma montre et lançais un chrono dans ma tête, elle avait cinq minutes et pas une seconde de plus. Et alors qu’elle se relevait et allait tourner les talons, je retins sa main “Cam?” Elle tourna la tête et posa ses iris inondées de couleurs sur moi “Tu es magnifique ma puce, ne doute surtout pas de ça” D’ou ça sort ça Williams? Je ne me reconnaissais pas, je venais déposer un baiser sur le dos de sa main avant de ne la laisser filer. Il n’y avait qu’avec Charlie et Mary que j’étais aussi guimauve que ça. Même si Michael et Davon ne bronchaient pas, tous concentrés à leur tache, je savais que j’allais en entendre parler encore longtemps… Mais ce n’était pas le moment de plaisanter et je vidais mon verre avant de faire signe pour qu’on nous resserve. J’abattais mes cartes, relevant la tête en premier vers Michael puis vers Darion “Quinte flush Messieurs.”

Cet enfoiré savait jouer, il fallait le reconnaitre. Alors que j’avais échangé des banalités, mon oeil était rivé sur ma montre et je fronçais les sourcils quand Dario annonçait une pause et se levait pour disparaitre de mon champs de vision, telephone à l’oreille. J’attrapais le cigare qu’on me tendait pour tirer dessus avant de ne souffler en direction de la table. Parler de business serait mal vu en l’absence de notre ôte, c’est pourquoi nous échangions quelques mots autour des voitures, je ne voulais pas m’étaler sur le sujet principal de ma visite: les armes. Il était impossible que Hastings ait mis les pieds ici en sachant ce détails, Dario était connu pour son traffic de drogue, certes, mais peu savaient qu’il faisait dans les armes et dans l’importation d’animaux éxotiques également. Et qui savait ce qu’il marchandait aussi. Je fronçais les sourcils, cinq minutes. Je me levais, les mains posées à plat sur la table et Michael savait très bien ce que j’allais faire, c’est pourquoi il me posa une question pour me retenir, nous ne devions pas perdre de vue la mission. Je lui lançais un regard dur tout en posant mon cigare et attrapant mon verre, je ne pouvais penser qu’à elle, et s’il lui était arrivé quelque chose? Si elle avait fourré son nez la ou il ne fallait pas? Je me devais de le verifier . Mon coeur battait la chamade et je vidais mon verre secouant la tête “Dario m’a dit que vous chassez? Qu’elle est votre arme dee prédilection?” Enfoiré. Je faisais glisser le liquide dans ma bouche avant de ne l’avaler et je tournais la tête vers Michael “En loisir seulement. Mais mon coeur balance entre le Barrett XM500 et un SR 98” Si un sourire se posait sur sa bouche, je restais impassible et je tirais ma veste de costume pour la poser sur le dossier de ma chaise “Messieurs.” Je filais en direction des toilettes, ignorant les protestations de mes coéquipiers dans mon oreillettes. Je croisais au passage le groupe de femme qui étaient présentes avec nous sans que Cam ou quelque soit son nom, ne soit trouvable. J’accelerais le pas avant de ne pousser avec force la porte des toilettes, imaginant déjà la pire “ CAM!?” Mon coeur allait imploser dans mon torse

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Pando

Ma mâchoire se crispait et tous mes muscles se tendaient. Je pouvais entendre mon co-équipier m'ordonner à l'oreille de retourner à ma place et je fronçais les sourcils. Un, deux, trois, quatre. Quatre femmes. Camelia manquait à l'appel. Mon coeur cognait contre mon torse, ma respiration était coupée et je me faisait une petite note mentale d'en coller une à l'idiot qui avait osé tenté de me dire comment agir dans l'oreille. Je faisais des pas de géants, n'ayant que pour seul point visuelle cette porte des toilettes qui menait chez les dames que j'allais très certainement défoncer s'il y avait un quelconque verrou sur cette dernière. Je pouvais entendre la voix de ma fiancée de la soirée qui essayait de convaincre ce que je reconnaissais être la voix de Dario. J'étais de plus en plus tendue avant de n'aggriper cette poignée pour pousser la porte avec force.

Mes yeux balayaient la pièce du regard, mes poings étaient serrés et j'avais les poumons comprimés, n'arrivant plus à respirer. J'avais chaud et je sentais la colère parcourir mon corps, j'allais le tuer. Je pouvais entendre qu'on criait à mon attention mais je n'entendais plus rien, j'avais poussé la porte avec force, ma vision était trouble, j'étais sur le point de péter un cable et quand mes yeux se posaient sur son visage d'ange, je reçu comme un coup de poignard en plein coeur. Les larmes coulaient sur mes joues, j'avais murmuré quelque chose, je ne saurais pas vous dire quoi, mes bras s'ouvrirent et elle se leva, le visage déformé par la douleur pour se jeter à mon cou. Je refermais mon étreinte autour d'elle, la serrant contre moi, lui embrassant la tempe, humant l'odeur de son shampoing, elle était en sécurité maintenant... "Jul..." Sa voix était déchirée, nouveau coup de poignard, je ne reconnaissais pas ma soeur, cette détresse qui était la sienne me tuait à petit feu, j'avais faillis à tant de promesses que je lui avais faites, je n'arrivais pas à reprendre mon souffle, je devinais que des hommes étaient apparus et la femme qui s'occupait de ma soeur levait un bras en direction de ses collègues pour leur dire de rester en dehors. Les sanglots de ma cadette redoublaient d'éfforts et je me sentais impuissant, je m'excusais autant de fois que possibles, j'étais un frère pitoyable, je me détestais d'être parti, de l'avoir laissé ... Je la relâchais doucement, enfermant son visage entre mes mains et je lui embrassais le front "Chut, Sara... je suis là..." Elle hochait la tête, ne me regardant pas une seule fois dans les yeux et je sentais les larmes couler sur mes joues, mais j'essuyais les siennes avec mon pouce, refusant d'accepter l'image que j'avais en face de moi "Jul j'ai éssayé de me défendre... je te jure que j'ai éssayé... je suis désolée je n'a..." Je fronçais les sourcils secouant la tête, me tendant de nouveau avant de ne lâcher son visage pour l'attraper par les épaules avant de ne relever son menton pour planter mon regard dans le siens "Non." Je séchais de nouveau ses larmes "Dis moi qui est le fils de pute qui ta fais ça." "Monsieur Williams!" J'ignorais les protestations de la femme dans le bureau et je sentais que ma soeur allait flancher de nouveau et je la serrais contre moi avant de ne me tourner, j'allais lui faire la peau "Monsieur Williams vous ne pou..." Je relachais ma soeur pour lui tourner le dos, sentant qu'on posait une main sur mon épaule et je me figeais avant de ne toiser le mec, faisant barrage avec mon corps pour proteger ma soeur avant de ne pousser le bras du flic et de baisser la tête vers son graton pour finir par relever mes yeux sur lui "Touchez moi encore une fois caporal et je vous traine dehors pour vous laisser l'occasion de me rappeler mes droits s'il vous reste assez de dents pour pouvoir articuler." "SERGEANT WILLIAMS!"

Une bouffée d'oxygène vint remplir mes poumons quand je constatais qu'elle était ouverte, bordel de merde, et je posais mon regard sur les deux individus, fronçant un peu plus les sourcils quand je vis l'homme relacher le poignet de la brune. Fils de pute. Je n'entendais plus rien, Hastings parlait mais je n'entendais plus, mon coeur était sur le point d'exploser et mes poings se serrés, j'avais l'impression de revivre le même cauchemar qu'avec Sara. Mes jambes avaient avancé sans que je ne leur en donne l'ordre et rapidement je sentais qu'on me bousculait doucement et je remerciais silencieusement le ciel que son parfum léger aux notes sucrées ne soit pas un rappel de celui que portait ma petite soeur... Son bras passa autour de mon et d'un geste mécanique je l'attirais un peu plus contre moi, ses formes venant comme s'encastrer contre les muscles de mon corps qui étaient tendus. Je n'avais pas lâché mon adversaire du regard, même un aveugle sentirait la tension qui était pesante dans la pièce, je n'attendais qu'une chose, qu'il pose son regard sur elle, qu'il ouvre la bouche pour tenter de se justifier sur la grossierté que j'étais entrain d'imaginer dans ma tête, et je savais que je le finissais ici. "C'est ok. C'est ok." Son souffle contre ma joue me ramenait au moment présent et je détachais pour la première fois le regard de l'homme pour plonger mon regard dans celui de la demoiselle à mes côtés. Toujours une main dans son dos, j'attrapais son visage pour décripter ses émotions, c'était une piètre menteuse et j'en avais la confirmation à l'instant ou nos regards se détaillaient, elle avait peur, je ne pouvais qu'imaginer ce qui se passait dans sa tête et j'hochais la tête doucement avant de ne me pencher doucement et d'embrasser son front. J'avais voulu mes gestes lents, ne souhaitant pas qu'elle se sente en danger plus que ça ne l'était déjà, j'espérais qu'elle comprenne que je ne la laisserais pas tomber, qu'elle pouvait compter sur moi. Je relachais la pression de mes lèvres contre son front avant de ne lui remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille "Allons y" Je tournais les talons, la poussant vers la sortie avant de ne m'arrêter à la limite des toilettes des dames et je lui embrassais la joue "Va t'assoir et tiens, enfile ça, la clim souffle fort, j'arrive" J'avais retiré ma veste pour la lui poser sur les épaules et avait voulu mon regard insistant au moment ou je lui parlais de ma veste et ne lui avais pas laissé la possibilité de dire quoique ce soit et je refermais la porte avant de ne souffler doucement, tentant de controler mes envies de meurtre et je me retournais pour faire face au connard qui s'était permis de poser sa main sur une femme qui n'avait certainement pas donné son accord, retiens toi Julian...

"Je ne me répèterais pas." Je lui rendais son arme et son chargeur que j'avais vidé avant que l'homme me réponde en Russe après que je lui ai demandé si j'avais été clair "Чистая, как каменная вода."(1) et j'avais hoché la tête à mon tour avant de lui répondre dans sa langue, une surprise pour lui je remarquais "Отлично." (2) Ma main droite me lançait, et je m'étais retenu de lui mettre un deuxième coup. Ca me rendait malade, si j'avais réussis à me maitriser au début, dès qu'il avait ouvert la bouche, tentant de se justifier, ça m'avait mis hors de moi et mon poing était parti tout seul avant que je ne l'attrape par le col de sa chemise pour le plaquer avec violence contre une des portes des toilettes et de le menacer, le prevenant que c'était la dernière fois qu'il posait ses mains sur ma femme. Un rapport de force qui avait finit en ma faveur, quand j'avais démantelé le flingue qu'il allait attraper par reflex. J'étais un gros requin, il le savait. S'il souhaitait doublé ses chiffres, il fallait me brosser dans le sens du poil, néanmoins cet ecard me couterait cher par la suite, je le savais et j'étais persuadé que Mickael serait celui qui me casserait la gueule à un moment ou un autre. Je sortais de la pièce, saisissant la poignée de ma main valide avant de ne froncer les sourcils quand je voyais Hastings à quelques mètres dans le couloir. Je m'avançais vers elle en secouant la tête et chuchotant "Je t'avais dis de rejoindre les autres!" Je pouvais lire un soulagement sur son visage en me voyant, j'arrivais à son niveau "Pretends d'être malade, tu dois partir." au même moment des pas d'hommes venaient dans notre direction, merde, cela faisait un moment que nous nous étions éclipsés et je me pinçais les lèvres murmurant doucement: "Embrasse moi." La surprise se lisait sur son visage, bon sang c'est pas possible d'être aussi têtu, je la plaquais contre le mur, faisant tomber ma veste et une des bretelles de sa robe de son épaule gauche avant de ne venir l'embrasser dans le cou, l'attirant contre moi. Mes lèvres glissaient sur ses clavicules alors que ma main endoloris passait sur ses hanches, dans le creux de ses reins puis sur sa peau, la ou le tissus disparaissait, laissant sa cuisse prendre la relève, bien plus agréable que sa robe et je me reculais quand un des hommes nous surpris, nous tournant le dos par principe "Désolé Monsieur Jones" Je soufflais doucement, passant ma langue sur mes lèvres pour les humidifier avant de ne me redresser, remettant en place la robe de Hastings et lui recouvrant son épaule avec ma veste ou je venais déboutonner un des boutons de manchette de cette dernière pour l'accrocher discrètement à sa robe, respectant l'harmonie de celle-ci et je lui faisais signe de ne pas faire de bruit "Ne le soyez pas, je ne le suis pas moi-même, jamais." Poker face, reprend ton rôle Williams. Je me tournais, attrapant la main de ma fiancée avant de ne sourire à l'homme, tapotant son épaule et je nous entrainais dans la grande salle, demandant au barman de nous servir de nouveau verres "Si on parlait de ce pourquoi nous sommes venus?"

(1) Clair comme de l'eau de roche
(2) Parfait

Têtu devrait être your middle name

Pando

Tu n'es qu'un con Williams putain. Pourquoi il a encore fallut que tu te mêle de ce qui ne te regardais pas? J'étais furieux. Foutue Hastings de merde. Mon sang ne faisait qu'un tour et ma main me lançait, si j'étais le dirigeant des opérations, j'allais à coup sur me faire allumer par mon supérieur, par son putain de père. Je pouvais sentir mon visage devenir dur pendant que nous prenions place. Un rapide coup d'oeil vers Mickael me confirma que lui même était prêt à me mettre une branlée, et je ne me donnait pas la peine d'accorder la moindre importance à Davon qui de toute façon, ne se serait pas lancé sur ce terrain, j'étais entrain de compromettre la sécurité de mes gars à cause d'une fouineuse à qui papa n'avait jamais appris à dire non. J'étais encore plus furieux contre moi-même pour être franc, je le savais, je n'aurais jamais du la faire entrer dans mes calculs, j'avais fais le choix de la protéger elle plutôt que mes frères d'armes, ceux qui m'ont accompagnés au front depuis tant d'années, ceux qui m'avaient déjà prouvés qu'ils prendraient une grenade pour moi, ces gars qui étaient devenus ma famille, acceptant de se mouiller jusqu'au cou avec moi quand j'avais tué ce pourri il y a maintenant 21 ans, ces hommes, je leur devais tout, sans la moindre hésitation je leur confierais ma vie et celle de mes nièces, et moi qu'est-ce que je faisais? Je jouais avec la leur. J'avalais d'une traite le verre qu'on m'apportait, fronçant légèrement les sourcils, jus de pomme de merde, avant de ne rompre le silence. J'eus l'impression de sentir une décharge électrique quand je sentis sa main se glisser dans la mienne. Tournant le regard dans sa direction, je ne pus m'empêcher de voir toute la confusion qui emmanait de son visage, je baissais le menton en un hochement de tête, me maudissant à nouveau car même après toute la reflexion que je m'étais faite avant de prendre place à nouveau autour de cette table, le simple fait de poser les yeux sur cette femme me confirma que j'avais beau envisager toutes les issues possibles, dans chacun de mes scenarios je me voyais la proteger elle avant tout. Jamais tu ne te le pardonnera s'il lui arrivait quelque chose. Je me détestais mentalement, il était inenvisageable que je la laisse se démmerder toute seule, l'éducation que m'avait donné ma mère me l'interdisait. Ma main venait presser la sienne comme pour sceller une promesse silencieuse de la ramener à la maison. La voix cassée du clébard qui nous recevait capta mon attention et je posais les yeux sur la caisse que son gorille venait de poser sur la table. Des Heckler & Koch MP5SD3, dans un language plus commun, un pistolet mitrailleur de gros calibre avec un silencieux. Alors que j'analysais la finesse du métal, "Cam" se leva, enfin ! Alors qu'elle annoncait à notre tablée qu'elle prenait congès, ce n'est qu'a ce moment là que je me rendis compte que ma mâchoire était crispée, la détendre me fit un bien fou, je soufflais un coup faisant signe au barman de me resservir, mais à ce moment là, relevant les yeux vers Dario qui avait craché sèchement à la brune de se rassoir, je vis son regard vide posé sur elle. Mes sourcils se froncèrent, mes muscles se contractèrent et quand son arme fut pointée sur elle, je savais que je n'en sortirais pas indemne. Fils de pute.

Je me passais les mains sur le visage, il devait bien être 4h du matin et les filles étaient paisiblement endormies à l'étage. Nous étions mardi -enfin mercredi- et comme chaque mardi à la maison, c'était ce qu'on appelait "le jour des enfants". Une tradition que nous avions mis en place depuis quelques années, grosso merdo, ça voulait dire qu'elle pouvait ouvertement faire ce qu'elle voulaient, quartier libre, tant qu'on le faisait en famille. Si vous saviez ce que je subissais tous les mardis soirs... je me demande ou est-ce qu'elles vont chercher leurs idées parfois et si elles viennent de la même planète que nous, parfois j'en doute ! Je passais ma main dans le poil de Sam qui était allongé sur le canapé à mes côtés et qui levait un regard prudent dans ma direction "tu sais qu'on est officiellement mercredi sac à puces?" j'étouffais un rire, buvant une nouvelle gorgée de mon bourbon tout en analysant une fois de plus le dossier du ripou, le monde était tellement bourré de pouris comme Dario, que mon chien avait bien le droit à quelques heures de répit avant que je ne le dégage du canapé pour les 6 autres jours de la semaine. J'ignorais le regard moqueur que me lançait Mickael avant de ne me pencher au dessus de la table basse "Davon a raison, il ne se laissera pas si facilement dupé." j'attrapais la feuille me faisant face pour enregistrer chaque traits de son visage. Cet enfoiré avait un palmares des plus répugnant, le mot trafic d'humain semblait apparaitre en lettre capital quand mes yeux scannant le document, je ne pus réprimer un air de dégout et je vis Davon hocher la tête "Je sais, mais on va mettre un terme à cette merde dans quelques semaines Jul' et ensuite on se retire de ces conneries" Je vidais mon verre, passant ma main dans ma barbe naissante, ne sachant plus quoi penser de ce monde dans lequel vivaient mes filles et j'hochais la tête "Mickael, je veux qu'il croit que tu es de son côté." Je levais la tête vers mon deuxième compagnant pour lui demander silencieusement son accord, j'étais conscient des enjeux, et jamais je n'enverrais un de mes gars si je n'avais pas totalement confiance en eux, et si de leur côté, ils doutaient, ils avaient comme moi des famille à retrouver le soir, il était hors de question de faire descendre un drapeaux pour honorer l'un d'eux, s'il y en avait un qui devait plier, ça serait moi et moi seul, et ils avaient toutes les insctructions concernant les filles.

Je m'étais levé d'un bon pour me placer devant Hastings "Bordel Dario !" Mickael s'était levé à son tour et avait eu pour instruction de se charger personnellement de moi si les choses devaient mal tourner. L'homme à ma gauche levait les mains tout en ayant poussé de ces dernières sur la table pour se reculer dans un geste de protection et alors que Mickael était prêt à pointer l'arme qui se trouvait sous sa veste sur moi, Dario lui intima de ne rien faire, ce qui me valut de froncer les sourcils avant de lever les mains "Dario." Alors que ce fumier avait le regard sur Camelia, l'ayant certainement encore de travers, il était important qu'il reporte son attention sur moi et oublie la brune qui était devenue l'objet des convoitises de la soirée. "Dario posez ce flingue." Nous avions bossé tous les scenarios possibles avec l'équipe, et je savais exactement quoi faire à ce moment précis, sauf que le plan n'impliquait pas la fille du chef de la police. Tout se bousculait dans ma tête et ma raison me ramenait à moi, je n'avais pas à hésiter, et quand on me soufflait à l'oreillette que l'équipe 2 avait récupèrait les filles mais que d'autres hommes arrivaient, mes mains toujours levées dans un signe de coopération, je mis un grand coup dans l'avant bras du fumier qui perdit sa prise autour de l'arme avant de ne crier à la brune dans mon dos de se baisser et je la poussais avec beaucoup plus de force que je ne le voulais "Derrière le bar Cam!" J'assenais un coup à Mickael qui ne manqua pas de riposter avant de ne mettre un grand coup de pied dans la table qui vint frapper avec force Dario au niveau du bassin et perdit l'équilibre. Je ne pouvais plus faire marche arrière, il fallait que les renforts arrivent rapidement. Dans la nuée de coups qu'on s'échangeaient j'avais réussis à balancer le flingue de Mickael hors de sa portée mais cela ne l'empêcha pas de m'assener un coup au visage que je n'était pas prêt d'oublier. Je grognais avant de viser son genoux et de ne me relever pour éviter de justesse un des gorilles de Dario, un rapide coup d'oeil m'avait confirmé que Davon avait pris la fille Hastings sous son aile pour la dégager de là et alors que j'avais saisis le pied d'une chaise en guise d'arme, je mettais KO l'armoire à glace avant de ne mettre un coup de boule à Dario qui était bien trop proche, attrapant la mitrailleuse qu'il semblait peiner à tenir correctement et je tirais la sécurité, enclenchant le chargeur avant de ne le pointer sur lui, crachant au sol pour me debarasser du sang qui venait impregner ma bouche "Un geste de plus et je la colle entre tes deux yeux" Et alors que d'autres gars armés entraient dans la salle, me prenant pour cible, Mickael et Davon prirent le relais pour les dissuader d'approcher. Je pouvais voir le visage du blond changer "Giovanni Castillo, vous êtes en état d'arrestation pour traffic d'armes, d'humains et j'en passe." "C'est quoi se bordel?" Je le vis se liquéfier quand il tourna son regard vers Mickael pendant que le reste de mon équipe sous couverture arrivait et que je faisais signe à Mickael de lui passer les menottes "Vous êtes flic?" J'étouffais un rire nerveux avant de ne démanteler l'arme et d'ordonner à mes équipiers et je m'approchais de la pourriture pour lui mettre un nouveau coup de mon poing endoloris "On est pas flic non, mais tu as le droit de fermer ta gueule" Je faisais un signe de la tête à un bleu qui était inflitré "Lui par contre il va te dire tes droits, et si jamais tu souhaites porter pour maltraitance, je me chargerai personnelement de te casser les os un par un."

Mickael posa une main sur mon épaule et me fit signe de dégager, il savait que je pouvais merder encore plus que ça avait été le cas, mais je n'avais pas de patience pour ce genre d'enflures, je me savais capable de le tuer sur place. "Sergent chef Williams, vous êtes bléssé" j'ignorai l'intervention de la femme flic en lui intimant d'une main de la fermer pour continuer d'avancer vers Davon "Ou est elle." Il tourna la tête vers une table ou quelques personnes étaient assises afin d'être inspectées par les équipes de secours pour les premiers soins et je fronçais les sourcils avant de ne me diriger à grand pas vers elle mais c'était sans compter sur Mickael qui s'interposa en secouant la tête "Chef, si ça remonte aux oreilles de s...." Je le coupais net "Je parlerai avec elle." Il hocha la tête avant de ne prendre la relève pour moi, je m'avançais vers la table ou elle avait été installée sur une chaise et je sentais les regards des secoursites sur moi mais n'en tint pas compte "Donnez-moi une bonne raison pour ne pas appeler votre père sur le chant." "Sergent chef v..." Je lançais un regard noir à l'homme qui administrait les soins avant de ne soupirer et de ne scruter son corps et son visage d'un coup d'oeil pour vérifier que tout allait bien "Vous êtes blessée?"

J'espère que ça te plaira et que je ne me suis pas trop laissée emporté....

Pando